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Haïti en bref

Population

Habitants (juillet 2005): 8,121,622 hab. Densité (classé 93e) 271 hab./km² Catégories d’âges: 0-14 ans, 42.6% – 15-64 ans: 53.9% – 65 ans et plus, 3.4% Age moyen: 18.03 ans (hommes 17.63 ans, femmes 18.44 ans) Taux de croissance de la population: 2,26% Naissances: 36.59 naissances/1,000 habitants Mortalité: 12.34 morts/1,000 habitants Mortalité infantile: 73.45 morts/1,000 naissances Espérance de vie: 52.92 ans (hommes 51.58 ans, femmes 54.31 ans) Taux de fécondité: 5.02 enfants/femme Personnes vivant avec le Sida: 280.000 (chiffres 2003) Morts du Sida: 24,000 (chiffres 2003) Groupes ethniques: noirs 95%, mulâtres et blancs 5% Religion: Catholiques 80%, Protestants 16% (Baptistes 10%, Pentecôtistes 4%, Adventistes 1%, autres 1%) sans religion 1%, autres 3% (Note: environ la moitié de la population pratique le vaudou) Langues: Français (officielle), créole (officielle) Taux d’illétrisme: 52.9% (hommes 54.8%, femmes 51.2%, chiffres 2003)

Géographie

Carte de l'ile d'Hispagnola, qui abrite Haïti et la Rép. Dominicaine

Haïti est constitué principalement de montagnes escarpées avec de petites plaines côtières et vallées. La partie centrale et l’Est sont un grand plateau d’altitude. Le principal fleuve est l’Artibonite. La plus grande ville est la capitale Port-Au-Prince avec 2 millions d’habitants, suivie par Cap-Haïtien avec 600 000 habitants. Le climat y est tropical. La saison des pluies s’étend d’avril à juin et d’octobre à novembre. Le pays subit régulièrement des précipitations importantes et des cyclones. Le 18 septembre 2004, la tempête tropicale Jeanne ravage Haïti. Une semaine après, le bilan non définitif est de plus de 1 160 morts et 1 250 disparus. Les effets de la tempête aggravent les conditions de vie déjà difficile de ce pays : 170 000 personnes manquent de nourriture et d’eau. Le pays avait déjà souffert des pluies diluviennes en mai 2004 qui avaient entraîné le décès de 1 220 personnes. Carte de l’île (PDF)

Situation économique

Haïti est ce que l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) appelle un pays en état d’urgence. Et pour cause. Avec un ratio de 273$ l’an par habitant, une économie en déroute, poitrinaire, 60% de la population tentant de survivre avec moins d’un dollar par jour, la première République noire indépendante du monde est le clochard des Amériques. Selon un reportage publié en septembre 1999 dans les colonnes du Washington Post, à peine un quart de la population a accès à l’eau potable, près de la moitié des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition. Parallèlement à cette misère effarante, la violence est endémique, le trafic de drogue s’est généralisé dans l’entourage même du Président au point que 15% de la cocaïne consommée aux États-Unis transite par Haïti, le pays disparaît physiquement à petit feu, la débrouillardise est devenue pour bon nombre d’Haïtiens le seul moyen de s’en sortir. Plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires ont été révoqués dans le cadre du programme dit de « départ volontaire » alors que le taux de chômage dépassait la barre des 50%. Les tarifs douaniers et les mesures de contrôle ont quasiment disparu. Les bas salaires exigés par les nouveaux maîtres d’Haïti, soit 2,40$ par jour, ont été maintenus sinon revus à la baisse. Les tarifs de l’Électricité d’Haïti (EDH) ont été augmentés de 21% en 1994 dans un pays où la population n’a droit qu’à quelques heures hebdomadaires de courant pour les plus chanceux.

Localisation

L’île d’Haïti, connue dans certaines régions sous le nom d’Hispaniola, est située dans cette portion de l’Océan Atlantique appelée Mer des Caraïbes ou des Antilles, à l’entrée du Golfe du Mexique, et s’étend entre les parallèles de 17º 40′ et 19º 56′ de latitude Nord, 68º 20′ et 70º 01′ de longitude Ouest. Elle est située à moins d’un millier de kilomètres de la Floride (USA), et à une centaine de kilomètres de la côte Est de Cuba. Elle est, en étendue, la deuxième des Grandes Antilles (Cuba, Haïti, La Jamaïque et Porto-Rico). Haïti, d’un mot Indien signifiant terres montagneuses, partage avec la République Dominicaine cette île. Elle en occupe le tiers occidental et s’étend sur une superficie de 27,750 Km². Elle est limitée au Nord par l’Océan Atlantique, au Sud, par la Mer des Caraïbes ou des Antilles, à L’Ouest, par le Golfe du Mexique, à l’Est par la République Dominicaine. A côté de cette dernière, ses voisins immédiats sont la Jamaïque (175 km.) au Sud-ouest de son extrême pointe Sud et Cuba (86 km.), au Nord-Ouest.

Reliefs

Le relief d’Haïti est très accidenté. Du Nord au Sud, il est formé d’une alternance de chaines de montagnes, de plateaux et de plaines. Deux grandes chaines déterminent cependant l’aspect géophysique d’Haïti. Elles sont, au Nord, le Massif du Nord, prolongement des montagnes du Cibao dans la république voisine. Le Massif du Nord, auquel sont rattachées les Montagnes Noires et la Chaine des Matheux, s’étend jusqu’au Môle Saint Nicolas, et forme, à certains endroits des plateaux de 500 à 600 mètres. Dans le Sud, toutes les montagnes semblent reliées au Massif de la Hotte ou de la Selle dont le pic, le plus élevé d’Haïti, atteint 2680 mètres. Entre ces deux massifs s’étale la Plaine du Cul de Sac. Il fut un temps où les montagnes d’Haïti étaient recouvertes de divers bois d’essence, d’une variété d’arbres fruitiers et des légumes de toutes sortes faisant d’elles les pourvoyeuses, en denrées alimentaires et produits agricoles, des plaines et des centres urbains. Le déboisement systématique pratiqué en Haïti depuis quelques décennies met à nue la plupart de ces montagnes qui perdent de leur terre arable à chaque averse avec toutes les conséquences que cela implique (érosion, inondation, éboulement, sécheresse et misère accrue).

Source : Wikipedia